Mes indispensables outils

En arrivant à l’atelier, le premier geste est d’enfiler mon tablier. Sans lui, je ne suis pas au travail, sans lui je tourne en rond en cherchant par où commencer…

L’organisation de l’espace de travail est réellement fondamentale pour pratiquer confortablement l’encaustique. Vous trouverez des conseils pour installer votre atelier d’encaustique dans cet article.

La plancha est l’élément central, et selon sa taille, on dispose de plus ou moins de place pour organiser les pots de couleur et le médium. J’ai définitivement opté pour un outil “XXL”, qui mesure 90 cm de long et 23 de large.

Les pinceaux, grattoirs, mirettes… sont organisés dans un panier à couverts de lave-vaisselle (récup!), et le pistolet à air chaud est branché.

Tout cela, vous connaissez, parce que si vous pratiquez l’encaustique, c’est l’environnement que vous avez déjà mis en place.

Les ‘outils’ que je liste ici apportent du confort à la pratique, ainsi qu’au nettoyage nécessaire en fin de séance. Au fil du temps, ils me sont devenus indispensables !

Pour le travail en cours

Les feuilles de papier cuisson

En rouleau ou en feuilles, le papier cuisson a de multiples fonctions: 

  • Une feuille posée à côté de la plancha protège la table lorsqu’il faut laisser refroidir les pots d’encaustique chaude. En posant directement le contenant sur la table, la cire qui le macule refroidit et agit comme une colle. Il faut alors littéralement l’arracher pour le retirer.
  • En protection de pièces ou de morceaux de papier à coller sur le tableau : pour qu’un morceau de papier adhère parfaitement, il faut le frotter suffisamment pour chauffer un peu l’encaustique. Couvrir de papier cuisson permet de frotter sans laisser de trace dans la cire.
  • Lors du frottage que l’on effectue pour transférer une image photocopiée.
  • En cas de geste malheureux avec une mirette qui aurait arraché la cire, recoller le copeau recouvert de papier cuisson en frottant avec l’estèque.
  • Pour obtenir une délimitation nette entre deux couleurs, on peut masquer une partie du travail avec le papier cuisson. Il se prête également à la découpe pour créer un motif (technique inverse du pochoir).

J’utilise des bâtonnets en bois pour garder un échantillon de couleur des mélanges réussis.

Une petite plaque en aluminium anodisé posée sur la plancha sert à réaliser des mélanges quand une petite quantité suffit.

L’anodisation est un procédé qui permet de créer une couche d’oxyde d’aluminium, augmentant à la fois la résistance à l’usure, et empêchant l’oxydation qui ternit les couleurs.

On trouve ces produits à la découpe chez les négociants en métaux.

Les outils pour le travail de surface

Des mirettes larges pour racler une couche de cire, mais surtout les plus fines pour creuser et nettoyer un motif brouillon. Ce sont des outils que l’on trouve dans le matériel des potiers et céramistes.

 

 

 

Des gouges à linogravure : les modèles de base suffisent, car la cire est tendre et ne nécessite pas d’outil tranchant comme l’exige un lino. Je les utilise pour créer des traits nets, comme dans cette démonstration : Graver dans l’encaustique

Encaustique inclusion de cire

Les stylets à embosser, utiles pour tracer des lignes fines (dessin, texture, hachures) dans l’encaustique, leur extrémité ronde permet une gravure propre, contrairement aux pointes à graver.

Un grattoir à vitre : s’utilise sur la surface du tableau, lorsque l’encaustique a refroidit. Il permet de racler de fines couches, il est plus doux qu’une mirette large. Il faut l’utiliser perpendiculairement à la surface et nettoyer régulièrement la lame. Il offre une finition polie et glacée.

Le grattoir est indispensable pour nettoyer la surface de travail en fin de séance.

Des peignes dentés en métal pour graver des traits parallèles ou créer des effets de matière.

Sur ce tableau, le symbole infini en 8 couché est élaboré en accumulant des couches d'encaustique sur le motif gravé à l'aide du peigne denté.

Les accessoires de fin de séance

 

 

Les moules à mini-financier : Souvent, en refroidissant, les teintes deviennent indiscernables… grisâtres ? jaunâtres ? Plutôt que de laisser les fonds d’encaustique dans leur pot en métal, je les coule dans ces moules en silicone. 

J’obtiens des petits blocs bien utiles : les couleurs sont visibles, de nouveaux mélanges sont possibles, ils servent d’échantillons pour tester une harmonie de teintes sur le travail en cours. Et en plus, ils sont vraiment jolis !

Les petits blocs d'encaustique moulés servent d'échantillons dans la progression du travail en cours

Un couteau de peintre large : monté  sur un ancien manche de balai, je m’en sers pour gratter le sol et retirer facilement les morceaux d’encaustique collés par terre.

Astuces en +

Je garde une paire de gants en coton dans ma trousse à outils pour manipuler les tableaux terminés et polir l’encaustique. 

Pour protéger les tableaux de la poussière et des rayures,  je les emballe dans du papier de soie ou parfois dans une pièce de tissu.

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